Mineurs incarcérés, jeunesse sacrifiée !
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Mineurs incarcérés, jeunesse sacrifiée
« Ouvrez des écoles, et vous fermerez des prisons », disait Hugo.
Pourtant, presque 150 ans plus tard, il faut croire que le grand écrivain n’a toujours pas été entendu par ses ouailles. En moyenne, 3 000 mineurs sont incarcérés chaque année en France.
Gérées par l’administration pénitentiaire, les structures accueillant ces jeunes en détresse suscitent de nombreuses indignations, bien loin de l’image éducative qu’elles voudraient se donner.
Les lois Perben I et II ont permis l’ouverture des établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM) et des centres éducatifs fermés (CEF).
Le gouvernement Raffarin avait vanté le travail éducatif réalisé à l’intérieur de ces centres fermés. La création des EPM et des CEF devait, à l’origine, remplacer les quartiers pénitenciers pour mineurs et éviter ainsi aux jeunes d’être en contact avec les adultes incarcérés. Ironie de l’histoire : ce sont les mêmes arguments qui, au XIXe siècle, justifièrent l’enfermement de milliers d’enfants abandonnés ou pauvres dans des prisons ou maisons de correction aux conditions sanitaires et humaines insoutenables.
