Foutou’Art rejoint le Syndicat de la Presse Pas Pareille (SPPP)
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Foutou'Art rejoint le Syndicat de la Presse Pas Pareille (SPPP)
Foutou’Art vient de se syndiquer ! Et pas dans n’importe quel syndicat : le Syndicat de la Presse Pas Pareille (SPPP). Créé en 2023 à Paris, ce syndicat rassemble des médias indépendants désireux de se fédérer autour d’une presse libre et engagée. Le SPPP est ouvert à tous les médias solidaires des luttes pour l’émancipation et soucieux de préserver leur indépendance face à toute influence politique ou financière.
En adhérant au SPPP, nous affirmons notre volonté de lutter contre la concentration des médias aux mains de grands groupes dont les intérêts ne servent pas ceux des citoyennes et citoyens. Ces groupes, dirigés par des magnats tels que Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Xavier Niel ou Patrick Drahi, imposent une vision idéologique qui, année après année, prépare le terrain à l’arrivée du Rassemblement National au pouvoir. En diffusant massivement des discours réactionnaires et en normalisant les thèses de l’extrême droite, ils contribuent à son ascension politique et à la montée d’un climat de repli et de défiance généralisée.
Il devient urgent d’agir ! Nous espérons, avec l’appui du SPPP, accroître notre visibilité et notre impact, bénéficier d’un soutien collectif et participer à des initiatives communes afin de contribuer ensemble à une presse réellement indépendante, défendre un espace médiatique libre et pluraliste, et faire barrière à l’extrême droite et à la montée des idées réactionnaires.
Nous souhaitons également consolider nos liens interrégionaux avec d’autres médias alternatifs et indépendants, tels que Le Chiffon, Les Autres Voix de la Presse, Mouais, Fakir, Le Postillon, L’Âge de Faire, Silence, et bien d’autres, et ensemble, reconstruire les digues de la presse libre, gravement endommagées par la concentration médiatique des milliardaires et l’influence des forces politiques rétrogrades et mal intentionnées.
Qui sont les six milliardaires qui possèdent les principaux médias français (par l’Humanité)
La charte du SPPP
A retrouver sur : https://www.syndicatdelapressepaspareille.org/
Le SPPP est un syndicat anti-répression.
Procès, répression judiciaire, les attaques contre la presse libre s’accumulent, ainsi que nous l’avons déjà fait savoir dans diverses tribunes, en soutien à Contre-Attaque (Nantes Révoltée alors) et à nos camarades ciblés par l’extrême-droite. Nous entendons créer une caisse commune, et constituer un pôle d’aide juridique.
Le SPPP est une plate-forme de mutualisation de services.
Impression, matériel divers, enquêtes de terrain, échange de sources et d’informations, aide juridique (face à la multiplication des procédures bâillons et aux attaques du droit à l’information), plateforme d’abonnements commune pour étendre la diffusion de nos titres, partage d’information et co-publication pour renforcer notre travail commun.
Il favorise la tenue de tables de presse communes lors d’événements (fête de l’Humanité, Salon Primevère, Résistantes, etc.) et des interventions publiques concertées.
Le SPPP s’engage à développer ces diverses formes de mises en commun de nos ressources.
Le SPPP est pour une presse émancipatrice contre toutes formes de domination.
Nous souhaitons que le syndicat puisse être un espace de réflexion autour des dominations de genre, de « race », de classe… Il s’agit pour nous de délimiter des actions et des temps de réflexions (kits, formations, rencontres, ateliers, conseils juridiques…), et éventuellement de mettre au point des outils susceptibles de permettre de réfléchir à ces questions.
Nous encourageons tout média indépendant, n’appartenant à aucun groupe industriel, financier, politique ou syndical, solidaire de toutes les luttes pour l’émancipation, à nous rejoindre, afin de lutter ensemble contre la désinformation d’État, la pensée dominante, et le contrôle médiatique opéré par une poignée de milliardaires à l’agenda idéologique ultra-conservateur.
La création de ce syndicat est un acte politique.
Le SPPP organise des assises annuelles et des rencontres régionales : autant d’occasions de faire connaissance, de débattre et de s’entraider.
Parce qu’il est plus que jamais nécessaire d’être solidaires : rejoignez-nous ! Vive les médias libres, vive les luttes sociales !
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