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Les chroniques du Pied-de-biche déglingué​ : Le Siège

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Les chroniques du Pied-de-biche déglingué

Image réalisée avec IA – Duck

Les Chroniques du pied-de-biche déglingué proposent un petit aperçu des ouvertures et des expulsions de squats les plus rocambolesques dans la région lyonnaise ces dernières années.

Il s’agit de légendes urbaines entendues ici et là par l’homme qui a vu l’homme qui a vu le squatteur ou l’huissier.

Il nous est impossible de vérifier la véracité de ces dires. Les personnages et les situations de ces récits étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

Ou pas…

 

Lieu à défendre : Villa entourée d’un magnifique jardin.
Malus : Il y a des hippies dans le sleeping.
Bonus : Il y a des punks dans le tipi planté dans le jardin.

Prologue


Voilà plus d’un mois que nous attendons avec impatience l’arrivée des forces de l’ordre qui peuvent, d’un moment à l’autre, nous expulser ; en un mois, nous avons eu tout le temps nécessaire pour laisser libre cours à notre imagination et à notre créativité, renforçant chaque jour nos défenses : cabanes dans les arbres, barricades mobiles, douves (sans crocodiles puisque l’Anglais qui avait proposé d’en voler dans un élevage a disparu), bunker, pont-levis…

Voilà plus d’un mois que le réveil sonne à cinq heures du matin, tout le monde sur le pied de guerre, les habitants et les soutiens se relayant pour faire le guet toute la journée dans l’angoisse et l’attente fébrile d’une intervention policière. Inutile de préciser que le moral des troupes est à cran. D’autant plus que les activités proposées pour les riverains du quartier (cours de soutien scolaire, cinéma, théâtre…) continuent d’avoir lieu dans une atmosphère de camp résistant retranché, et qu’une tribu de hippies glandeurs et moralisateurs a élu domicile dans le dortoir réservé aux gens de passage, sauf qu’eux se sont arrêtés de passer.

C’est dans ce joyeux bordel plus ou moins organisé, théâtre grand-guignolesque, qu’un jour enfin, à dix heures du matin, alors qu’une quinzaine de personnes et cinq ou six beatniks se trouvent sur place, l’expulsion commence.


Total des troupes de défense : 20

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