Réflexion : Ne rien faire (Ou l’art de la subversion douce) (par Saïd Sahli)

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Vanité Négative (Said Sahli)

Vanité Négative (Said Sahli)

 

Ne rien faire

(Ou l’art de la subversion douce)

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Le système est un être, en l’occurrence mortel, et non cette entité infini, immatérielle et invisible à laquelle on attribuerait un pouvoir sans retenu et illimité. Ayons à l’esprit qu’un être est corruptible, changeant et qu’il a ses propres faiblesses. Que nous pouvons également lui désobéir et ainsi, par conséquent, inverser l’ordre des choses. Lorsque celui-ci ne correspond plus à nos attentes et qu’il enfreint notre liberté, bafoue notre sagesse au profit de son propre enrichissement alors n’hésitons pas un instant, coupons lui la tête et il n’en restera seulement un corps dépourvu de toutes actions. Il existe à mon sens un acte d’une force et d’une radicalité totale, celui de ne rien faire car celui qui ne fait rien est un être qui engendre la peur. Cette peur où l’ennemi se sent comme paralysé, enfermé et qui lui empêche de vous nuire. Il me semble, chose importante, que la nouveauté jaillit de ceux qui s’autorisent et s’évertuent à ne rien faire. La non production demande un changement, des possibilités encore inconnues qui feront naître un monde nouveau où l’esprit connaîtra de nouvelles valeurs. Ces valeurs qui nous mènent droit vers les sommets de la beauté, cette beauté à hauteur d’aigle. Je vous le dit encore car cela représente toute l’importance de mon propos: celui qui ne fait rien fait terriblement peur. A cela s’ajoute ceci qui est un retournement des armes rationnelles contre les fictions de la croyance. En conclusion, je dédie cette pensée aux rieurs, matérialistes, radicaux cyniques, hédonistes, athées, sensualistes et voluptueux.

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Saïd Sahli

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