Signez la pétition contre la loi Duplomb !

S’appeler Duplomb et faire passer, en 2025, une loi dans le dos des Français (encore une !) qui affectera radicalement la biodiversité française, notamment ultra-nocive pour les abeilles, mais aussi la santé de nos concitoyens, notamment des jeunes mères et nourrissons.

Et oui, dans cette loi qui a du plomb dans l’aile, nos parlementaires, députés et sénateurs macronistes et rhainistes ont permis la réintroduction de l’acétamipride, un néonicotinoïde très dangereux pour le vivant. Sous prétexte que l’utilisation de celui-ci est autorisée en Europe jusqu’en 2033, le gouvernement, les parlementaires, et le syndicat agricole (proche des lobbies), la FNSEA, promouvaient dans ce texte la compétitivité vis-à-vis des autres pays européens qui ont décidé de continuer à empoisonner leurs concitoyens.

Les scientifiques ont démontré que la molécule traversait le placenta de la femme enceinte pour se loger dans le cerveau du bébé, augmentant les chances d’autisme chez l’enfant, voire des pathologies dégénératives, en plus de faire courir un risque de cancer.

Bravo à cette élite dystopique et prédatrice qui ne rêve que d’une chose : pourrir définitivement la planète, ne respectant même plus leurs congénères sapiens. Plus de 1 200 scientifiques et médecins se sont unis pour dénoncer la réintroduction de ce pesticide, qui étrangement nous rappelle le scandale du chlordécone, responsable de la contamination de l’ensemble de la Martinique et de la Guadeloupe pour une période minimale de 400 ans. Nous vous renvoyons vers notre article sur le sujet : https://foutouart.fr/antilles-on-a-bien-chlordecone-avec-la-sante-des-gens-par-sacha/

Au grand dam de nos gouvernants, alors que l’affaire semblait être dans le sac, la population s’est réveillée ! Les hostilités ont commencé le 8 juillet dernier à l’Assemblée Nationale, avec l’intervention de Fleur Breteau, fondatrice de Cancer Colère et elle-même atteinte d’un cancer, qui s’est exclamée en direct : « Vous êtes des alliés du cancer, et on le fera savoir ! ». Deux jours après, une pétition était lancée sur le site de l’Assemblée nationale par Éléonore Patter, étudiante et future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective.

À l’heure actuelle, la pétition a dépassé les 1 600 000 signatures, et nous vous encourageons à la signer ! Elle se trouve à l’adresse suivante : 

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014

Le seuil requis étant de 500 000 signatures pour obtenir un débat en séance, celui-ci aura lieu en automne, avec l’espoir d’obtenir l’abrogation de cette loi ! Par ailleurs, pourquoi ne pas démocratiser ce fonctionnement par la voie de la pétition, comme en Italie, où le référendum abrogatif permet aux citoyens de demander la suppression d’une loi déjà votée ? Ce mécanisme offre un véritable pouvoir de contrôle populaire sur la législation, en donnant aux citoyens la possibilité de s’exprimer directement sur des textes qu’ils jugent injustes ou inadaptés. Instituer un tel dispositif en France renforcerait la démocratie participative et donnerait davantage de poids aux citoyens face aux décisions politiques.