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Petit retour en images de l’exposition de Fabrice Jac qui s’est déroulée en décembre dernier à la galerie du Trapèze (19 rue de Poitou, 75003 Paris). Les œuvres de Fabrice se caractérisent par un savant mélange de différents courants artistiques : Constructivisme, Dadaïsme, et Expressionisme. La réflexion de son travail est portée « sur l’humain afin de révéler sa complexité et ses nombreuses dualités ». Pour réaliser ses installations, il utilise différentes techniques, collage et assemblage, peinture, couture, photographie, sérigraphie, etc., donnant un style propre à l’artiste qui aime combiner les genres. Leïla, contributrice régulière du Foutou’art, y a participé en reproduisant en tapisserie l’œuvre intitulée « WALKER – sur les chemins… »; elle nous explique les raisons de sa participation à l’expo et ses liens avec l’artiste.  

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J’étais toute jeune mère lorsque j’ai croisé Fabrice. Ami de Peter Petersen ( guitariste/chanteur du groupe « les Emotifs » au sein duquel le père de mes enfants était batteur ). Nous nous sommes, de nouveau croisés, lors de l’exposition de « l’Etrange Boutique de Mr Cornélius » en mai 2014, à laquelle je participais. C’est donc tout naturellement à moi qu’il a pensé, lorsque l’idée lui est venu de décliner l’une de ces pièces en tissage traditionnel de tapisserie.

C’est avec beaucoup de plaisir (et un peu de transpiration) que j’ai entrepris de restituer l’impression de force et de douleur qu’évoque le thème de ce tableau.

Leïla

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Portfolio de l’expo

Clic, clic, clic sur les images pour les agrandir !

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Fabrice Jac

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Bio 

Glaneur d’image, je ne représente pas, je me sers de représentations pour re- présenter.

J’ai la tête Duchamp, le cœur Prévert et le ventre au Bacon.

Mon sujet central étant l’être humain (à travers son universalité), mon travail révèle sa complexité et ses nombreuses dualités : transparence / opacité, rigueur / désordre, spontanéité / réflexion, calme / dissonance…et bien sûr corps et âme.

Au sein d’une pensée Dadaïste mon travail est au croisement de la pureté du Suprématisme et de l’exaltation de l’Expressionnisme. L’association des ces deux univers antinomiques constituent la singularité de mon langage, chargé de sens.

L’aspect « expressionniste » de mon travail, est entièrement instinctif, spontané; d’abord une image, un élément… puis le reste suit, se déversant naturellement. La partie « suprématiste » apporte le cadre, la forme carrée, la composition.

Depuis 2012, je présente mon travail lors de nombreux « accrochages installations » dans différents lieux d’expositions en France et à l’étranger. Je réalise ces installations en intégrant mes images composées (expressionniste) à une réalisation plus géométrique (suprématiste) réalisé sur les murs et ce en fonction de chaque lieux investis.

Chercheur en transparence, j’utilise mes matériaux de prédilection : radiographies, papier calque, Rhodoïd, papier de soie, tout cela entre deux verres.

Je travaille ainsi sur le visible et l’invisible, l’ombre et la lumière pour révéler ou masquer une dualité.

Trop souvent nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont mais telles que nous sommes avec nos propres informations sélectionnées.

Questionner pour comprendre, saisir le côté sombre pour le rendre transparent, cela est moins effrayant.

Le titre de chaque œuvre, enfin, est fabriqué en parallèle, en remplissant des pages entières de cahiers (citations, détournement, jeux de mots…) attendant de rentrer en résonance avec une image, ce qui me permet de réaliser un dernier assemblage.

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Son site : https://www.fabricejac.com/

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