Art : J’en ai fait un mandala, apparemment ça détend (par James Nettoyant-vitre)
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J’en ai fait un mandala, apparemment ça détend
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L’artiste se pose ici la question de la représentation picturale du fait historique au 21e siècle.
Il nous semble que l’artiste affirme haut et fort que la notion d’absolu, question centrale dans les disciplines esthétiques, a ici été atteint par le néant intellectuel.
Comment retranscrire pertinemment l’obscénité et la surenchère des images ? La vulgarité et la superficialité des médias, la banalisation rapide de thématiques touchant à la vie, la mort, la spiritualité ?
Nous remarquons ici que l’artiste a choisi de traiter de la montée en puissance immédiate des idéaux de tout bords, tous convergeant,ensemble,enfin unis, vers le centre de l’œuvre : le ciel, point d’infini, symbolisant cette prétention à l’absolu divin comme nous l’avons redéfini plus tôt. Le regard s’y perd et un doigt solitaire et justicier se tend, fendant l’espace, désignant au spectateur en un memento mori céleste, que toutes ces aspirations politiques se basant sur une société de l’image, c’est vraiment de la grosse merde.