Né la même année que la chute du Mur des Allemantations marquant la fin de l’apartheid entre les gentils boches de l’Ouest et les méchants soviétiques de l’Est, il est ainsi beaucoup plus familier des utopies de l’écologie que celles du communisme. Plus solitaire qu’un ver, il préfère se comparer à un diamant par souci de narcissisme.
Il commence à griffonner des rédactions sous la pression de l’Éducation Nationale et comme Dieu, il vit que cela était bon. Il continue donc d’écrire, d’abord en vers et contre tout, après avoir poncé les bancs de l’École du Micro d’Argent et décortiqué la linguistique nerveuse du détroit de Michigan. Ensuite, il glisse vers la prose assassine quand on lui offre du Monsieur Desproges au pied du sapin, épiphanie littéraire digne d’une Bible pour la brebis égarée. Depuis, il passe son temps à mettre les doigts à des endroits que la morale bienpensante réprouve, juste pour embêter les péremptoires qui aiment brailler des vérités définitives dans le confort inébranlable de leurs certitudes apprises. Pour faire simple, et pour reprendre l’une des plus célèbres fulgurances poétiques de Nietzche : « mettre le nez des gens dans leur caca, c’est mon dada ».
À prendre au douzième
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